mercredi 30 novembre 2011

L'énigme de la semaine


Pour la réponse à l'énigme de la semaine passée, c'est par ici

Voici l'énigme proposée cette semaine: le mot "César" du latin Caesar,caesaris a inspiré plusieurs mots pour dire "chef"...
Indice: pensez à l'allemagne et la Russie par exemple ;)

Bonne chance et à la semaine prochaine

jeudi 24 novembre 2011

Les souvenirs de David Foenkinos

Séduite par la délicatesse puis par nos séparations, j'avais hâte de me plonger dans ce roman de David Foenkinos. Merci Stéphie pour le prêt.

L'histoire: Un jeune homme, écrivain en devenir, et veilleur de nuit à ses heures perdues, mène une vie relativement banale. Il a le terrible souvenir de n'avoir pas dit à son grand père qu'il l'aimait...C'est trop tard. Alors quand sa grand mère, faute de pouvoir vivre seule, est placée en maison de retraite, notre narrateur l'accompagne et passe du temps avec elle. Il y retrouve parfois son père avec qui les échanges se veulent cordiaux mais distants...Et puis un jour, tout bascule. La grand mère a fugué... Sa famille part à sa recherche. Le narrateur la retrouve dans son village natal...Souvenirs pour cette vieille femme que la vie n'a pas épargnée. Il ne sortira pas indemne de cette étrange aventure. C'est un tournant décisif pour le reste de sa vie.

Mon avis: Un avis mitigé pour ce roman: j'aime ces histoires délicates qui se lisent facilement et avec plaisir. J'aime cette relation tissée entre un homme et sa grand mère, au caractère bien trempé et qui a à apprendre à tous.J'aime ces personnages contemporains. J'aime ces réflexions sur la vieillesse, sur le temps qui passe, sur ces visites en maison de retraite , où l'on se sent obligé, où l'on est content d'être auprès de ceux qu'on aime mais où l'on est incroyablement mal à l'aise et à court de discussions. J'aime le parcours de ces personnages sur trois générations aux préoccupations différentes mais liées à autrui et au temps qui passe.J'aime ces remarques, notes de bas de pages, souvent drôles et décalées. Foenkinos excelle en clins d'oeil aux lecteurs, on est complice, on sourit et on tourne les pages agréablement. L'auteur a cet art de toucher, de mêler diverses sensibilités et de les faire éclore sur différents personnages. Soit. J'aime cet art de la formule , du proverbe...mais je le déteste aussi. Je crois que je me suis lassée au fil des pages...Je pense aussi que la lecture en a été quelque peu gâchée. De même, je n'ai pas ressenti le rythme de cette histoire, qui m'avait séduit dans ses autres romans... et j'ai eu par moment, le sentiment que c'était un peu longuet... Une lecture en demi teintes donc...agréable mais moins enthousiasmante que la délicatesse.
Challenge de Hérisson 1% de la rentrée littéraire 7/7

mercredi 23 novembre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: Comment s'appelle le gardien des Enfers?

Bonne chance et à la semaine prochaine

mercredi 16 novembre 2011

And the winner...

Voici les résultats du concours pour fêter la première année de ce blog! Merci aux participantes pour leur enthousiasme...et leurs trouvailles...
Il s'agissait de donner les deux plus beaux mots de la langue française...En vrac, nous avons coeur, obsolescence, scintillation, évanescence, carabistouilles, chatoyant, ricochet, asphodèle, alambiqué, tarabiscoté, aimer, sourire, manger, douceur.

J'avoue que le choix a été extrêmement difficile pour vous départager : j'aime les mots et une bonne partie de ceux que vous m'avez soumis.Après mûre réflexion, j'ai décidé que le winner ou plutot la winneuse était .......... SARA ...j'ai beaucoup aimé ses mots et ses chouettes explications. Tu es donc déclarée Miss blog ma petite librairie pour ce concours....

Et comme j'étais un peu déçue de ne pas valoriser tous ces beaux mots, j'ai choisi de faire un petit tirage au sort avec toutes vos propositions.....j'ai fait mes petits papiers et .... je déclare 1ère dauphine Leiloona...le sort a été avec toi...
Vous recevrez bientôt vos petites surprises... Merci à toutes et à l'année prochaine!

Des vies d'oiseaux de Véronique Ovaldé





Des vies d'oiseaux de Véronique Ovaldé, Editions de l'Olivier

1997 : Gustavo Izzara et sa femme Vida, rentrent de vacances et découvrent avec stupeur que leur somptueuse maison a été visitée. Visitée et habitée surement pendant quelques jours mais les squatteurs ont eu la délicatesse de ne rien voler. Le lieutenant Taïbo est mis au courant de cette étrange affaire. D’autant plus étrange que d’autres plaintes du même genre sont déposées. Les bizarreries ne cessent de croître puisque Paloma, la fille du couple âgée de 18 ans, a disparu sans laisser d’adresse. Elle a suivi Adolfo, et est déterminé à ne pas rentrer chez ses parents.

Non, ce n’est pas le début d’une enquête policière…On devine bien vite qui sont les squatteurs des quartiers chics…bien plus, ce sont des histoires de rencontres, de hasards et de quête avec pour décor l’Amérique latine.

Taïbo, qui peine à retrouver un sens à sa vie depuis une rupture sentimentale, rencontre Vida pour son enquête : ils vont tenter de retrouver Paloma…Cette recherche les mène à Irigoy . C’est là que Vida a passé son enfance, dans cette pauvre ville :c’est loin . Entre nostalgie et mélancolie, elle réfléchit à la femme et à la mère qu’elle est devenue : elle a épousé un homme riche et s’ennuie un peu plus chaque jour dans sa cage dorée. Est-ce la vie qu’elle a désirée ? Pourquoi sa fille a –t-elle ressenti ce besoin de partir, de quitter ce nid douillet qu’elle a toujours connu ?

On suit les « tranches de vie » de ces quatre personnes aux parcours personnels très différents, mais unis (voire réunis) par ce désir profond de trouver la liberté. On tourne au fur et à mesure les pages et on se laisse porter par ces destins atypiques, ces révoltes sombres et ces besoins vitaux de s’envoler, d’exister. Véronique Ovaldé nous peint des personnages touchants emplis de souffrances, d’incertitudes mais avec l’intime conviction qu’ils ont en eux une force salvatrice : le nécessaire envol. C’est donc progressivement un hymne à la liberté, aux ressentis et à la nécessité d’exister qui se dévoile à chaque chapitre. Avec beaucoup de finesse et de retenue, Véronique Ovaldé exprime des douleurs indicibles, et une palette de sentiments à sonder : l’incompréhension, le désarroi, l’espoir, et l’amour évidemment, source d’envol pour nos personnages…Ce livre n’est pas seulement un roman, c’est un écrit poétique où les images abondent pour créer une atmosphère pleine de lenteur et de mélancolie.

Pour pouvoir vivre, pour pouvoir se sentir respirer, il faut partir, se délivrer des chaînes pour pouvoir exister pour soi et pour ceux que l’on aime.

Challenge 1% rentrée littéraire organisé par Hérisson 6/7

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: Comment devenait-on esclave à Rome?

Bonne chance et à la semaine prochaine!

mardi 15 novembre 2011

Un petit tag...


Un ptit tag envoyé par Leiloona (allez vite faire un ptit tour sur son blog si ce n'est déjà fait: incontournable!), qui me fait bien rire avec ses commentaires sur les énigmes antiques...Voici donc les questions qu'elle me pose....c'est parti!

1. Un baiser ? à la commissure des lèvres

2. Un film ? euh...toutes les comédies pour filles (Jackpot, coup de foudre à Notting Hill...)

3. un gâteau ? Oups le choix est dur...ma gourmandise trop grande: je dirai le gateau au chocolat de ma maman (miam, c malin j'en ai envie maintenant;)

4. Une peluche ?

5. Un café ? capuccino :)

6. Un vêtement ? une jupe

7. Un stylo ? rouge (euh non déformation professionnelle...) je dirai le bic 4 couleurs rose/violet/bleu/vert, girly !

8. Une armoire ? euh cet objet qui est tjs trop petit????

9. Une musique ? Mika qui me redonne tjs la patate

10. Un livre ? oh!!! je ne peux pas le mettre au pluriel??? les premiers livres que j'ai lus en ânonnant et qui m'ont donné ce goût de la lecture...jamais parti! (merci maman, pr les bons choix de livres d'ailleurs ;) ...

Je reviens très vite vous dire qui sont les prochaines à se prêter au jeu...

mercredi 9 novembre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: Comment s'entrainait-on dans les écoles grecques de rhétorique pour avoir une diction parfaite? [indice: Démosthène en est l'exemple le plus célèbre]

Bonne chance à tous et à la semaine prochaine!

mercredi 2 novembre 2011

L'énigme de la semaine



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Voici l'énigme proposée cette semaine (Tableau de Rubens): Que vient faire le consul habillé en rouge?

Tout, tout de suite de Morgan Sportès

Merci à Stéphie pour m'avoir donné envie de lire ce titre (vers lequel je ne me serai jamais tournée), et merci aussi pour le prêt!
Tout, tout de suite de Morgan Sportès chez Fayard: Une lecture "coup de poing!"

L'histoire (4ème de couverture): Ce livre est une autopsie: celle de nos sociétés saisies par la barbarie. En 2006, après des mois de coups tordus et d'opérations avortées une petite bande de banlieue enlève un jeune homme. La rançon exigée ne correspond en rien au milieu plutôt modeste dont ce dernier est issu. Mais le choix de ses agresseurs s'est porté sur lui parce que, en tant que juif, il est supposé riche. Séquestré 24 jours, soumis à des brutalités, il est finalement assassiné. Les auteurs de ce forfait sont chômeurs, livreurs de pizzas, lycéens, délinquants. Certains ont des enfants, d'autres sont encore mineurs. Mais la bande est soudée par cette obsession morbide: "tout, tout de suite". Morgan Sportès a reconstitué pièce par pièce leur acte de démence. Sans s'autoriser le moindre jugement, il s'attache à restituer leur dialogues confondants d'inconscience, à retracer leur parcours de fast-foods en cybercafés, de la cave glaciale où ils retiennent leur otage aux cabines téléphoniques d'où ils vocifèrent leurs menaces, dans une guerre psychologique avec la famille de la victime au désespoir et des policiers que cette affaire, devenue hautement "politique" met sur les dents.

Mon avis: waouh! Peu habituée à lire ce genre de roman-"enquête", le choc fut brutal et la lecture déroutante. Avec méthode, Sportès nous fait entrer dans l'univers de ces jeunes et dans une société dans laquelle ils ne trouvent pas leur place. La société va mal, elle dérive et ce roman retraçe l'histoire terrible du "gang des barbares": la fin est connue: la mort de ce jeune homme assassiné au prix de tortures indicibles. Oui mais? Bien au-delà de cet horrible crime, c'est la dissection d'une société qui est proposée: celle du vide, du néant : le vide dans la vie de ces jeunes, souvent déscolarisés, le vide culturel, immense et semblable à un gouffre, le vide moral , le bien et le mal sont devenus des notions relatives aux situations. La réponse? le vol, l'argent et la violence verbale et physique comme seuls moyens d'expression. C'est une guerre des nerfs perpétuelle dans tous les rapports humains.Fatalité? Angoisse pour l'avenir de nos enfants? Triste constat d'échec? ... Un roman dur mais, à coup sûr, nécessaire.


Challenge 1% de la rentré littéraire proposée par Hérisson 5/7

mardi 1 novembre 2011

Les coups de coeur enfin en poche!


Leiloona a eu la chouette idée de ce rendez-vous : indiquer nos "coups de coeur" lorsque ces derniers sortent en poche.
Ce mois-ci voici, ce que je vous recommande.

Concerto à la mémoire d'un ange d'Eric Emmanuel Schmitt: Un livre à dévorer : des histoires pleines de vérités tant dans les descriptions (si précises en si peu de pages), que dans les sentiments. Un pouvoir de suggestion est laissé aux lecteurs, qui se laisse embarquer dans ces nouvelles emplies de suspens. Une écriture qui laisse place à l'émotion et à la réflexion. Une mention spéciale pour le " retour" et "un amour à l'Elysée" pour la justesse des sentiments évoqués et cette écriture concise et dynamique qui ne peut que nous séduire.
Pour relire mon billet, c'est par ici

Là où j'irai de Gayle Forman:
C'est la suite de si je reste:Il y a trois ans, il l'a suppliée de rester. À tout prix. Et Mia est sortie du coma. Pour quitter Portland, peu après, pour le quitter lui. C'était le prix à payer. Et la voilà de nouveau en chair et en os. Ce soir, Carnegie Hall est à guichets fermés. Tout New York est venu admirer sa virtuosité au violoncelle. Et Adam s'est glissé dans la salle. Lui, la rock star à la vie dissolue, pourchassé par les paparazzis, il tremble... Souvenirs et mélodies affluent – retrouvailles en si majeur...
Pour voir mon billet, c'est par ici