jeudi 29 décembre 2011

L'énigme de la semaine


Pour les réponses à l'énigme de la semaine passée, c'est par ici

Voici l'énigme proposée cette semaine:
En cette période où nous faisons bombance (à outrance ;) , rien de mieux que de voir ce qui se passait chez les Grecs : que mangeait ordinairement un Grec dans l'antiquité? Quels légumes ?

Bonne chance à tous et à la semaine prochaine!

mardi 27 décembre 2011

Les Misérables de Victor Hugo


Les Misérables de Victor Hugo, Classiques abrégés, l'école des loisirs

Eh oui, ca fait un petit moment que ce blog a une activité ralentie....le temps toujours le tps, le manque de temps pour être plus précise...Quelques billets en retard... patience, i'm back. Il y a les romans nouvellement sortis, certes, mais il y a aussi ces incontournables de la littérature française, que l'on a lus (contraint par notre prof de français au collège ;) , que l'on a relus un peu plus vieux (et là on a pris bcp de plaisir), et que l'on doit maintenant transmettre à nos chers élèves...en essayant de leur faire éprouver le plaisir de la lecture et la beauté du texte... Vaste mission.

Cette collection se propose de rendre accessible les grandes oeuvres littéraires: ce n'est pas un résumé mais le texte même abrégé mais qui laisse intact "le fil du récit , le ton , le style et le rythme de l'auteur".

L'histoire: Tout le monde a entendu parler de Jean Valjean de Cosette et de Gavroche... C'est donc l'histoire de Jean Valjean, ce bagnard, qui tente de trouver un sens à sa vie après de nombreuses années au bagne...Lutter entre le bien et le mal, retrouver foi en l'être humain après une telle descente aux Enfers. Il rencontre des personnes décisives Monseigneur Myriel, Fantine, et Cosette bien sûr... Ce genre de rencontres qui marquent à vie, pour un geste, pour une parole, pour une promesse. Autour de Jean Valjean, gravitent foule de personnages (Javert, son meilleur ennemi, les Thénardier, Marius) qui oriente son destin. Et puis, il prend sous son aile la jeune Cosette, qui grandit et rencontre l'amour...Mais il faut fuir, tjs fuir Javert qui n'a qu'un seul but ds la vie: trouver Jean Valjean et le condamner à jamais. Cette intrigue se joue sur un fond historique (émeutes parisiennes des années 1830) très précisément décrit. En somme un roman historique, social, et moral aux multiples lectures.

Pour ceux qui ont lu les Misérables il y a fort longtemps (et qui en garde un souvenir flou), n'hésitez pas à vous replonger dans cet ouvrage: j'ai pour ma part (re)découvert un Hugo, proche du lecteur, qui se veut complice et qui n'hésite pas à l'interpeller. Cette dimension m'avait totalement échappée. Ce fut un grand plaisir de relire ce chef-d'oeuvre du 19ème, extrêmement contemporain dans ses thèmes

[Le + prof : Beaucoup de pistes de travail sont envisageables, l'académie de Créteil offre une comparaison filmique de la scène de rencontre entre COsette et Jean Valjean. Cette étude peut etre faite en 4ème ou 3ème. Pour les personnes intéressées, j'ai pas mal de sites et/ou cours .]

mercredi 21 décembre 2011


Pour les réponses à l' énigme de la semaine passée, c'est par ici

Voici l'énigme proposée cette semaine : Quelle lettre de l'alphabet grec est utilisée en physique...?
Bonne chance à tous et à la semaine prochaine

mercredi 14 décembre 2011

L'énigme de la semaine



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Voici l'énigme proposée cette semaine: Que représente cette image?

jeudi 8 décembre 2011

L'énigme de la semaine


Pour la réponse à l'énigme de la semaine passée, c'est par ici.

Voici l'énigme proposée cette semaine...Les prénoms Léo et Laëtitia (avec bcp d'autres) sont directement issus du latin...que signifient-ils?

Bonne chance à tous et à la semaine prochaine !

mercredi 30 novembre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: le mot "César" du latin Caesar,caesaris a inspiré plusieurs mots pour dire "chef"...
Indice: pensez à l'allemagne et la Russie par exemple ;)

Bonne chance et à la semaine prochaine

jeudi 24 novembre 2011

Les souvenirs de David Foenkinos

Séduite par la délicatesse puis par nos séparations, j'avais hâte de me plonger dans ce roman de David Foenkinos. Merci Stéphie pour le prêt.

L'histoire: Un jeune homme, écrivain en devenir, et veilleur de nuit à ses heures perdues, mène une vie relativement banale. Il a le terrible souvenir de n'avoir pas dit à son grand père qu'il l'aimait...C'est trop tard. Alors quand sa grand mère, faute de pouvoir vivre seule, est placée en maison de retraite, notre narrateur l'accompagne et passe du temps avec elle. Il y retrouve parfois son père avec qui les échanges se veulent cordiaux mais distants...Et puis un jour, tout bascule. La grand mère a fugué... Sa famille part à sa recherche. Le narrateur la retrouve dans son village natal...Souvenirs pour cette vieille femme que la vie n'a pas épargnée. Il ne sortira pas indemne de cette étrange aventure. C'est un tournant décisif pour le reste de sa vie.

Mon avis: Un avis mitigé pour ce roman: j'aime ces histoires délicates qui se lisent facilement et avec plaisir. J'aime cette relation tissée entre un homme et sa grand mère, au caractère bien trempé et qui a à apprendre à tous.J'aime ces personnages contemporains. J'aime ces réflexions sur la vieillesse, sur le temps qui passe, sur ces visites en maison de retraite , où l'on se sent obligé, où l'on est content d'être auprès de ceux qu'on aime mais où l'on est incroyablement mal à l'aise et à court de discussions. J'aime le parcours de ces personnages sur trois générations aux préoccupations différentes mais liées à autrui et au temps qui passe.J'aime ces remarques, notes de bas de pages, souvent drôles et décalées. Foenkinos excelle en clins d'oeil aux lecteurs, on est complice, on sourit et on tourne les pages agréablement. L'auteur a cet art de toucher, de mêler diverses sensibilités et de les faire éclore sur différents personnages. Soit. J'aime cet art de la formule , du proverbe...mais je le déteste aussi. Je crois que je me suis lassée au fil des pages...Je pense aussi que la lecture en a été quelque peu gâchée. De même, je n'ai pas ressenti le rythme de cette histoire, qui m'avait séduit dans ses autres romans... et j'ai eu par moment, le sentiment que c'était un peu longuet... Une lecture en demi teintes donc...agréable mais moins enthousiasmante que la délicatesse.
Challenge de Hérisson 1% de la rentrée littéraire 7/7

mercredi 23 novembre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: Comment s'appelle le gardien des Enfers?

Bonne chance et à la semaine prochaine

mercredi 16 novembre 2011

And the winner...

Voici les résultats du concours pour fêter la première année de ce blog! Merci aux participantes pour leur enthousiasme...et leurs trouvailles...
Il s'agissait de donner les deux plus beaux mots de la langue française...En vrac, nous avons coeur, obsolescence, scintillation, évanescence, carabistouilles, chatoyant, ricochet, asphodèle, alambiqué, tarabiscoté, aimer, sourire, manger, douceur.

J'avoue que le choix a été extrêmement difficile pour vous départager : j'aime les mots et une bonne partie de ceux que vous m'avez soumis.Après mûre réflexion, j'ai décidé que le winner ou plutot la winneuse était .......... SARA ...j'ai beaucoup aimé ses mots et ses chouettes explications. Tu es donc déclarée Miss blog ma petite librairie pour ce concours....

Et comme j'étais un peu déçue de ne pas valoriser tous ces beaux mots, j'ai choisi de faire un petit tirage au sort avec toutes vos propositions.....j'ai fait mes petits papiers et .... je déclare 1ère dauphine Leiloona...le sort a été avec toi...
Vous recevrez bientôt vos petites surprises... Merci à toutes et à l'année prochaine!

Des vies d'oiseaux de Véronique Ovaldé





Des vies d'oiseaux de Véronique Ovaldé, Editions de l'Olivier

1997 : Gustavo Izzara et sa femme Vida, rentrent de vacances et découvrent avec stupeur que leur somptueuse maison a été visitée. Visitée et habitée surement pendant quelques jours mais les squatteurs ont eu la délicatesse de ne rien voler. Le lieutenant Taïbo est mis au courant de cette étrange affaire. D’autant plus étrange que d’autres plaintes du même genre sont déposées. Les bizarreries ne cessent de croître puisque Paloma, la fille du couple âgée de 18 ans, a disparu sans laisser d’adresse. Elle a suivi Adolfo, et est déterminé à ne pas rentrer chez ses parents.

Non, ce n’est pas le début d’une enquête policière…On devine bien vite qui sont les squatteurs des quartiers chics…bien plus, ce sont des histoires de rencontres, de hasards et de quête avec pour décor l’Amérique latine.

Taïbo, qui peine à retrouver un sens à sa vie depuis une rupture sentimentale, rencontre Vida pour son enquête : ils vont tenter de retrouver Paloma…Cette recherche les mène à Irigoy . C’est là que Vida a passé son enfance, dans cette pauvre ville :c’est loin . Entre nostalgie et mélancolie, elle réfléchit à la femme et à la mère qu’elle est devenue : elle a épousé un homme riche et s’ennuie un peu plus chaque jour dans sa cage dorée. Est-ce la vie qu’elle a désirée ? Pourquoi sa fille a –t-elle ressenti ce besoin de partir, de quitter ce nid douillet qu’elle a toujours connu ?

On suit les « tranches de vie » de ces quatre personnes aux parcours personnels très différents, mais unis (voire réunis) par ce désir profond de trouver la liberté. On tourne au fur et à mesure les pages et on se laisse porter par ces destins atypiques, ces révoltes sombres et ces besoins vitaux de s’envoler, d’exister. Véronique Ovaldé nous peint des personnages touchants emplis de souffrances, d’incertitudes mais avec l’intime conviction qu’ils ont en eux une force salvatrice : le nécessaire envol. C’est donc progressivement un hymne à la liberté, aux ressentis et à la nécessité d’exister qui se dévoile à chaque chapitre. Avec beaucoup de finesse et de retenue, Véronique Ovaldé exprime des douleurs indicibles, et une palette de sentiments à sonder : l’incompréhension, le désarroi, l’espoir, et l’amour évidemment, source d’envol pour nos personnages…Ce livre n’est pas seulement un roman, c’est un écrit poétique où les images abondent pour créer une atmosphère pleine de lenteur et de mélancolie.

Pour pouvoir vivre, pour pouvoir se sentir respirer, il faut partir, se délivrer des chaînes pour pouvoir exister pour soi et pour ceux que l’on aime.

Challenge 1% rentrée littéraire organisé par Hérisson 6/7

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: Comment devenait-on esclave à Rome?

Bonne chance et à la semaine prochaine!

mardi 15 novembre 2011

Un petit tag...


Un ptit tag envoyé par Leiloona (allez vite faire un ptit tour sur son blog si ce n'est déjà fait: incontournable!), qui me fait bien rire avec ses commentaires sur les énigmes antiques...Voici donc les questions qu'elle me pose....c'est parti!

1. Un baiser ? à la commissure des lèvres

2. Un film ? euh...toutes les comédies pour filles (Jackpot, coup de foudre à Notting Hill...)

3. un gâteau ? Oups le choix est dur...ma gourmandise trop grande: je dirai le gateau au chocolat de ma maman (miam, c malin j'en ai envie maintenant;)

4. Une peluche ?

5. Un café ? capuccino :)

6. Un vêtement ? une jupe

7. Un stylo ? rouge (euh non déformation professionnelle...) je dirai le bic 4 couleurs rose/violet/bleu/vert, girly !

8. Une armoire ? euh cet objet qui est tjs trop petit????

9. Une musique ? Mika qui me redonne tjs la patate

10. Un livre ? oh!!! je ne peux pas le mettre au pluriel??? les premiers livres que j'ai lus en ânonnant et qui m'ont donné ce goût de la lecture...jamais parti! (merci maman, pr les bons choix de livres d'ailleurs ;) ...

Je reviens très vite vous dire qui sont les prochaines à se prêter au jeu...

mercredi 9 novembre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: Comment s'entrainait-on dans les écoles grecques de rhétorique pour avoir une diction parfaite? [indice: Démosthène en est l'exemple le plus célèbre]

Bonne chance à tous et à la semaine prochaine!

mercredi 2 novembre 2011

L'énigme de la semaine



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Voici l'énigme proposée cette semaine (Tableau de Rubens): Que vient faire le consul habillé en rouge?

Tout, tout de suite de Morgan Sportès

Merci à Stéphie pour m'avoir donné envie de lire ce titre (vers lequel je ne me serai jamais tournée), et merci aussi pour le prêt!
Tout, tout de suite de Morgan Sportès chez Fayard: Une lecture "coup de poing!"

L'histoire (4ème de couverture): Ce livre est une autopsie: celle de nos sociétés saisies par la barbarie. En 2006, après des mois de coups tordus et d'opérations avortées une petite bande de banlieue enlève un jeune homme. La rançon exigée ne correspond en rien au milieu plutôt modeste dont ce dernier est issu. Mais le choix de ses agresseurs s'est porté sur lui parce que, en tant que juif, il est supposé riche. Séquestré 24 jours, soumis à des brutalités, il est finalement assassiné. Les auteurs de ce forfait sont chômeurs, livreurs de pizzas, lycéens, délinquants. Certains ont des enfants, d'autres sont encore mineurs. Mais la bande est soudée par cette obsession morbide: "tout, tout de suite". Morgan Sportès a reconstitué pièce par pièce leur acte de démence. Sans s'autoriser le moindre jugement, il s'attache à restituer leur dialogues confondants d'inconscience, à retracer leur parcours de fast-foods en cybercafés, de la cave glaciale où ils retiennent leur otage aux cabines téléphoniques d'où ils vocifèrent leurs menaces, dans une guerre psychologique avec la famille de la victime au désespoir et des policiers que cette affaire, devenue hautement "politique" met sur les dents.

Mon avis: waouh! Peu habituée à lire ce genre de roman-"enquête", le choc fut brutal et la lecture déroutante. Avec méthode, Sportès nous fait entrer dans l'univers de ces jeunes et dans une société dans laquelle ils ne trouvent pas leur place. La société va mal, elle dérive et ce roman retraçe l'histoire terrible du "gang des barbares": la fin est connue: la mort de ce jeune homme assassiné au prix de tortures indicibles. Oui mais? Bien au-delà de cet horrible crime, c'est la dissection d'une société qui est proposée: celle du vide, du néant : le vide dans la vie de ces jeunes, souvent déscolarisés, le vide culturel, immense et semblable à un gouffre, le vide moral , le bien et le mal sont devenus des notions relatives aux situations. La réponse? le vol, l'argent et la violence verbale et physique comme seuls moyens d'expression. C'est une guerre des nerfs perpétuelle dans tous les rapports humains.Fatalité? Angoisse pour l'avenir de nos enfants? Triste constat d'échec? ... Un roman dur mais, à coup sûr, nécessaire.


Challenge 1% de la rentré littéraire proposée par Hérisson 5/7

mardi 1 novembre 2011

Les coups de coeur enfin en poche!


Leiloona a eu la chouette idée de ce rendez-vous : indiquer nos "coups de coeur" lorsque ces derniers sortent en poche.
Ce mois-ci voici, ce que je vous recommande.

Concerto à la mémoire d'un ange d'Eric Emmanuel Schmitt: Un livre à dévorer : des histoires pleines de vérités tant dans les descriptions (si précises en si peu de pages), que dans les sentiments. Un pouvoir de suggestion est laissé aux lecteurs, qui se laisse embarquer dans ces nouvelles emplies de suspens. Une écriture qui laisse place à l'émotion et à la réflexion. Une mention spéciale pour le " retour" et "un amour à l'Elysée" pour la justesse des sentiments évoqués et cette écriture concise et dynamique qui ne peut que nous séduire.
Pour relire mon billet, c'est par ici

Là où j'irai de Gayle Forman:
C'est la suite de si je reste:Il y a trois ans, il l'a suppliée de rester. À tout prix. Et Mia est sortie du coma. Pour quitter Portland, peu après, pour le quitter lui. C'était le prix à payer. Et la voilà de nouveau en chair et en os. Ce soir, Carnegie Hall est à guichets fermés. Tout New York est venu admirer sa virtuosité au violoncelle. Et Adam s'est glissé dans la salle. Lui, la rock star à la vie dissolue, pourchassé par les paparazzis, il tremble... Souvenirs et mélodies affluent – retrouvailles en si majeur...
Pour voir mon billet, c'est par ici


mercredi 26 octobre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée aujourd'hui (image Musée de l'Areuse)

quel objet est
représenté sur cette image?

Bonne chance à tous et à la semaine prochaine!

lundi 24 octobre 2011

A l'enfant que je n'aurai pas de Linda Lê



A l'enfant que je n'aurai pas de Linda Lê chez Nil
Je ne connaissais pas cette collection, voici ce qu'elle propose " Quand tout a été dit sans qu'il soit possible de tourner la page, écrire à l'autre devient la seule issue. Mais passer à l'acte est risqué. Ainsi, après avoir rédigé sa Lettre au père, Kafka avait préféré la ranger dans un tiroir. Ecrire une lettre, une seule, c'est s'offrir le point final, s'affranchir d'une vieille histoire. La collection "les affranchis" fait donc cette demande à ses auteurs: "Ecrivez la lettre que vous n'avez jamais écrite."

A l'heure où la société prône la maternité en valeur fondamentale, être mère pour certaines femmes ne représentent que peu de choses: ni un besoin, ni une envie, ni un ressenti. Linda Lê fait partie de ses femmes: elle écrit donc à cet enfant qu'elle n'aura jamais. Et pourtant, l'homme qui partage sa vie souhaite avoir des enfants. Il essaie de la convaincre, elle vacille mais refuse. Sa réflexion est intellectuelle voire ontologique. Elle a peur de se perdre si elle donne la vie...et pourtant on a l'impression, au fur et à mesure de la lecture, que cet enfant prend vie. L'auteure transmet des images précises, délicates et nous berce dans sa réflexion. Incompréhension, respect, envie, responsabilité, identité...la maternité est vue à travers ses différents aspects.
Dans cette lettre, Linda Lê offre à cet enfant qui ne vivra jamais, la douceur et la bienveillance de son amour.A travers ses lignes, elle le fait vivre intimement, tout en se dévoilant et en se justifiant pour elle-même, pour ses proches, pour la société.

Une jolie lettre sur un sujet difficile que l'on lit d'un trait. Même si le sujet n'est pas celui que je préfère, j'espère bien vite me plonger dans d'autres lettres de cette collection.
4/7 pour le challenge 1% de la rentrée littéraire proposée par Hérisson

jeudi 20 octobre 2011


Eh oui déjà un an que "Ma petite librairie" est née... Merci à tous les visiteurs de ce blog pour leur passage (Sandrine, Annabelle, Leiloona, Magister Paris, Aude, Praline et ts les autres)...Continuez de fureter selon vos envies!
Merci aux inconditionnels de l'énigme antique du mercredi :) Merci à mes cops Stephie, Noukette et Sara (alias Britney) pour le trafic de livres réguliers et pour leur bonne humeur qui illumine mon quotidien Bref des échanges, du plaisir, des rencontres, des étagères qui débordent, des découvertes...que tout cela continue !!!
Et pour fêter cette 1ère bougie, un mini concours qui verra récompenser l'heureux élu par un cadeau surprise...Très facile: il suffit (outre de passer régulièrement sur mon blog ;)
1) de me donner selon vous les deux plus beaux mots de la langue française ...et d'expliquer pourquoi :)

Résultats après concertation du jury, c'est à dire moi ;) le 11 novembre ! Bonne chance à tous.

mercredi 19 octobre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: Pour plusieurs raisons, les acteurs romains portaient sur scène des masques. Lesquelles?

Bonne chance à tous et à la semaine prochaine.

mardi 18 octobre 2011

Les chaussures italiennes de Henning Mankell


Les chaussures italiennes de Henning Mankell. L'avis de Noukette m'avait bien plu: je découvre donc ce roman, en même temps que son auteur suédois.

L'histoire: Fredrik Welin vit seul, reclus sur une île de la Baltique. A soixante-six ans, sans femme ni amis, il a pour seul activité une baignade quotidienne dans un trou de glace. Il a parfois la visite de Janson qui lui amène le courrier...rares sont les lettres qu'il reçoit. Fredrik s'est isolé du monde suite à un arrêt brutal de sa carrière professionnel: il était médecin. Que s'est-il passé dans sa vie pour renoncer ainsi à tout contact avec autrui? Un jour pourtant, sa vie va changer: Harriet, son amour de jeunesse abandonnée quarante ans plus tôt, brise sa routine. Cette dernière est malade et elle exige qu'il tienne une promesse faite jadis: lui montrer un lac forestier. Fredrik renait sans vraiment le savoir, et il n'est pas au bout de ses surprises : un long cheminement l'amène à reconsidérer sa vie, à faire des rencontres et à reprendre goût à ce qu'il n'avait plus: la vie.

Mon avis: Un joli roman aux multiples sens. On suit le personnage principal de son isolement à son retour progressif à la vie. L'évolution de Fredrik est intéressante : le personnage est lucide mais il ne semble pas réaliser ce qui lui arrive. Les sentiments sont dévoilés: il évoque ses erreurs passées, ne sait pas comment rattraper ses maladresses à l'égard de ceux qu'il a blessés. Ce livre ne traite pas que des sujets radieux: la maladie, la trahison, la faute professionnelle, le mal-être, la solitude, la quête des origines...et pourtant il est emprunt de générosité, d'espoir, d'optimisme même. Un joli roman sur le destin d'un homme qui après l'avoir perdu, retrouve un sens à sa vie. Une atmosphère particulière, des sentiments variés, un livre qui ne laisse pas indifférent.
[Mention spéciale sur le passage du fabricant de chaussures, un artiste : j'ai adoré le style, le ton, le sens de ce passage]

mercredi 12 octobre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine : Quelle place, capitale pour la vie politique et sociale d'une ville romaine, a été reprise pour désigner un lieu d'échange sur internet?

Bonne chance et à la semaine prochaine!

mardi 11 octobre 2011

Nos séparations de David Foenkinos


J'avais pris beaucoup de plaisir à lire la délicatesse...je me suis donc plongée dans "nos séparations" en espérant retrouver ce même plaisir.

L'histoire: Alice et Fritz se rencontrent, s'aiment, redoutent la première rencontre entre leur parents si différents, ne se comprennent plus, vivent avec des malentendus, se séparent, se retrouvent grâce au hasard de la vie, de leur famille, de leur passion, regrettent de s'être quittés, puis se trahissent sans vouloir faire de mal à l'autre, et se séparent de nouveau...sans jamais vraiment s'oublier...

Mon avis: Le résumé de l'histoire se veut bref et évasif : pourquoi? car je ne veux pas vous en dévoiler davantage. L'écriture m'a séduite, et c'est le genre de roman que l'on commence et que l'on ne parvient pas à lâcher. Pourtant, le sujet n'est pas novateur, pourtant la psychologie des personnages n'est pas traitée de manière révolutionnaire...et pourtant la magie opère et on tourne les pages les unes après les autres, happé par le destin particulier de ces deux personnages à la fois touchants ou détestables selon les moments de leurs vies. Un roman rythmé, très agréable à lire et drôle à bien des égards. Détente et plaisir garantis !

mercredi 5 octobre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine : Quel nom d'origine grecque, synonyme de sage-femme, a un lien avec l'art de Socrate "d'accoucher les esprits"?

A vous de jouer ,bonne chance et à la semaine prochaine.

mardi 4 octobre 2011

Le quai de Ouistreham de Florence Aubenas

Le quai de Ouistreham de Florence Aubenas Editions de l'Olivier (Points)

Florence Aubenas est une femme publique aux multiples facettes. Intriguée par son livre Le quai de Ouistreham, je me suis donc plongée dans ce "reportage sur la société d'aujourd'hui".

En 2009 , Florence Aubenas part pour Caen et s'inscrit au chômage avec pour unique ligne sur son CV, le bac. Elle ne révèle pas son métier de journaliste. Voici son projet " J'ai décidé de partir dans une ville française où je n'ai aucune attache pour chercher anonymement du travail" et pour comprendre la crise "Je ne savais pas ce que je deviendrais et c'est ce qui m'intéressait. (...) J'avais décidé d'arrêter le jour où ma recherche aboutirait, c'est-à-dire où je décrocheras un CDI. Ce livre raconte cette quête".
C'est ainsi que nous retrouvons Florence, parmi tant d'autres, à Pôle emploi. On lui propose de saisir sa chance et de devenir agent de propreté dans les entreprises. De découvertes en galères, Florence découvre un monde où on "ne trouve plus d'emploi mais "des heures"

Mon avis: Un livre témoignage assez saisissant sur la réalité de l'emploi dans notre pays: sur les failles d'un système ( un bien triste portrait de Pôle emploi où les employés sont souvent aussi démunis que les chômeurs qui viennent les voir pour leur entretiens "pour ne pas être radié"), sur le désarroi de ses familles qui vivent au jour le jour , faute de mieux, faute d'espoir. Florence Aubenas nous raconte méthodiquement son parcours du combattant: deux heures de ménage dans une boite de très bon matin, puis 1h15 le soir tard quand les bureaux ferment... Rentabilité optimale : tout faire bien, tout faire vite sous peine de ne plus être rappelé. Un rythme soutenu qui blesse autant l'esprit que le corps. Elle rencontre des personnes bienveillantes ...d'autres beaucoup moins, grisées par le minuscule pouvoir qu'elles ont. Une immersion évocatrice, un état des lieux concret et sans fard de la difficulté de la vie et de l'emploi pour des gens sans diplôme qui sont prêts à tout pour faire "des heures".

mercredi 28 septembre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine : Quelle lettre grecque a donné un nom commun français (en rapport avec la géographie )?

Bonne chance et à la semaine prochaine!

Bonne chance et à la semaine prochaine

jeudi 22 septembre 2011

Monsieur Madone de Maïté Bernard


Après être tombée sur les avis enthousiastes de Stéphie, d'Amanda et de Leiloona, je n'ai pas pu résister à la lecture de ce court roman qui les avait séduites.
Et lorsqu'avec Noukette, nous nous sommes rendues compte,que nos lectures étaient proches, on a décidé d'en faire une lecture commune.

L'histoire: Clémentine, une jeune femme reporter, a des avis préconçus sur les différents types d'hommes qu'elle rencontre. Tout cela est mis à mal lorsqu'elle fait la connaissance d' Hugo. Très vite le bonheur, le bien être et la joie d'avoir trouvé la bonne personne. Mais ce ne sera que temporaire: Hugo a un cancer, et se sait condamné: il décide alors de mettre fin à ses jours... Clémentine retourne cinq ans après le suicide de celui qu'elle aimait, dans la famille d'Hugo et dans son ancien appartement. Tout se bouscule entre souffrances, souvenirs et plaisir de revoir ceux qui l'appréciaient et qu'elle appréciait. Clémentine va ensuite se promener avec Nicolas, le frère d'Hugo, qui a aussi beaucoup souffert depuis la disparition brutale de son frère. Ils vont se confier,ils vont se comprendre, ils vont s'écouter pour que le fardeau soit moins lourd à porter et pour se remettre à vivre.

Mon avis: Je viens de relire mon résumé et de me rendre compte qu'il était un peu plombant. Loin de moi cette idée! Ce court roman traite certes, d'un sujet triste mais à travers cette promenade des sentiments, c'est un véritable appel à l'amour et à la vie qui en ressort. C'est généreux, c'est sensible, c'est humain et c'est vraiment un très joli roman que je vous conseille. Plongez vous dans cette écriture et laissez vous bercer par cette narration juste , tout en finesse et en retenue.

Filez lire le billet de mon acolyte du jour, Noukette

mercredi 21 septembre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: L'expression " Ce n'est pas la panacée" a une origine antique. Laquelle?

Bonne chance à tous et à la semaine prochaine

mardi 20 septembre 2011

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de Katherine Pancol


Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de Katherine Pancol. J'avais été séduite par Les yeux jaunes des crocodiles, j'avais aimé la valse lente des tortues, c'est donc avec enthousiasme que je me suis lancée dans ce "pavé" : les écureuils de Central Park sont tristes le lundi

L'histoire:La saga continue et nous retrouvons les personnages des romans précédents: Joséphine, Hortense, Shirley, Gary...et tous les autres. Joséphine habite sur Paris, et sa vie n'a rien d'exaltant: elle ne se donne pas le droit de retomber amoureuse, elle peine pour écrire son deuxième roman et ne sait pas trop quel sens elle veut donner à sa vie. Elle est en quête d'elle-même et semble en retrait de sa propre vie. Une étrange découverte va l'aider à se replonger dans l'écriture, une écriture presque cathartique. Sa fille Zoé, découvre les joies de l'adolescence, et Hortense , l'ainée étudie à Londres. Déterminée, sans scrupule, sans morale, elle avance sans se retourner : réussir dans la mode coûte que coûte est son unique objectif ! Pas de sentiment, pas de compassion, elle manipule les gens à sa guise : tous? seul Gary semble avoir une place à part mais la communication entre eux est difficile:je t'aime moi non plus résume leur histoire. Gary , quant à lui , part à la quête de ses origines et se réfugie à New York où il étudie le piano...au grand désarroi de sa mère Shirley, restée à Londres, et malheureuse à l'idée de voir son fils lui échapper. Shirley médite sur sa destinée amoureuse jusqu'à ce qu'elle rencontre un homme sensible et prêt à l'aimer telle qu'elle est [euh...ça fait un peu Bridget ça ;)]. Ajoutons à ces destins , celui d'Alexandre et Philippe installés à Londres et qui vont voir leur vie changer ... Les personnages se croisent, se rencontrent, s'échappent pour parfois mieux se retrouver. Où? A Londres, à New York où les écureuils de Central Park sont tristes le lundi...

Mon avis:J'avais hâte de découvrir la suite de cette saga qui me divertit à chaque fois: ce fut le cas une nouvelle fois mais je demeure un peu déçue: certains passages sont vraiment longs et la fin, qui n'en est pas une, ne m'a pas convaincue. Ce roman se lit facilement; certains personnages sont touchants dans leur réflexion..et j'avais hâte au fur et à mesure de ma lecture de voir comment évoluerait cette peste d'Hortense. Un roman sympa qui offre une galerie de personnages atypiques tous soucieux de découvrir le bonheur...et de le conserver.
[Un bémol : [mode prof de français on] la répétition des sujets dans la narration grgrgr on lutte contre cela au quotidien, et même si le style se veut oralisé, je ne supporte pas " les chiens, ils n'ont jamais..." [mode prof de français off]

vendredi 16 septembre 2011

Léna de Virginie Deloffre

Un grand merci aux Chroniques de la rentrée littéraire pour cette découverte

Nous sommes en Russie dans les dernières années de l’empire soviétique. Dimitri, un scientifique exilé en Sibérie loge chez Varvara, une femme communiste. Ce couple vit au rythme des lettres reçues par Léna, leur nièce adoptive. Elle est partie, il y a déjà quelques années… Elle est mariée à Vassili, pilote dans l’armée de l’air. Léna vit dans une attente perpétuelle des retours de missions : elle ne sait pas quand son mari revient ni quand il part. Elle ne s’intéresse pas à son métier. Elle attend, imperturbable, solitaire, songeuse, immobile. Les départs de son époux la plonge toujours dans un grand désespoir qu’elle partage de manière épistolaire avec Dimitri et Varvara. Ces lettres évoquent la petite fille qu’elle était, et qui « vivait » lorsque Dimitri l’emmenait en expédition dans le grand Nord, mais elles expriment aussi une tristesse de plus en plus intense : Vassia s’éloigne d’elle et cultive un rêve extraordinaire : devenir cosmonaute pour poursuivre la conquête de l’espace initiée par Gagarine. Son nouveau métier lui donne la gloire du voisinage : Léna, elle, ne comprend pas les décisions et les visions du monde de son mari. Malgré ses divergences de vue initiales, Léna va être amenée à réfléchir sur sa propre existence intimement lié à celle de son pays.

Virginie Deloffre nous offre un premier roman fort réussi : on se croit en Russie dès les premières pages .L’atmosphère, le climat, l’âme et tous ses petits détails qui jalonnent les pages jusqu’au point culminant de la fierté du peuple russe lors de la conquête spatiale…tout y est. L’auteure réussit avec brio à nous raconter une histoire individuelle, celle de Léna, sur un fond d’histoire collective, très précis et argumenté. La construction du livre est intéressante : on alterne entre les lettres écrites par Léna (qui nous permettent de découvrir son enfance), et les réactions des deux êtres qu’elle chérit (entre passé et présent). Ce choix dans la construction permet un dévoilement progressif des personnages : Léna se dessinent peu à peu avec finesse, pudeur et retenue. C’est un joli portrait de femme nostalgique, mélancolique, déterminée, et intelligente qui apprend des autres et de ce que lui offre la vie.

Un très joli premier roman aux personnages attachants sur un fond d’histoire saisissant que je vous recommande.

Challenge de Hérisson 3/7

mercredi 14 septembre 2011

L'énigme de la semaine


Pour la réponse à l'énigme de la semaine passée, c'est par ici

Voici l'énigme proposée cette semaine: Quelle expression française ayant rapport avec le sommeil fait écho au dieu des songes?

Bonne chance et à la semaine prochaine!

vendredi 9 septembre 2011

Les amants de Francfort de Michel Quint



Les amants de Francfort de Michel Quint : un grand merci aux chroniques de la rentrée littéraire pour ce roman

Un double meurtre en guise de prologue : le ton est donné. S’ensuit une enquête aux multiples rebondissements.

Florent est un jeune éditeur français, marié à une femme qu’il n’aime plus et père d’un garçon, qui se rend, à contre cœur à la Buchmesse de Francfort : il ne voulait pas se rendre en Allemagne depuis que son père s’y était fait tuer dans des circonstances un peu obscures. Loin de se douter de ce qu’il attend, il descend dans un palace très prisé où tout éditeur qui se respecte doit se montrer. Florent se plonge dans cet univers étrange entre réceptions et cocktails. Les rencontres en tout genre ne tardent pas à arriver…L’une d’elles va changer sa vie. Léna est une femme de pouvoir dans une maison d’édition, impulsive, extravertie et déterminée …elle prend le « dessus » sur Florent et semble l’attirer sur une voie dont les enjeux le dépassent. Le jeune homme va voir sa vie bouleversée : sa femme lui apprend sa maladie, Léna ne veut plus le voir pendant un an….et il commence à mener une enquête pour éclaircir son passé, et celui de sa famille…Ses découvertes vont se révéler surprenantes… Sur fond de lutte politique (bande à Baader ;RAF), et de réseaux d’influence , Florent reconstruit l’histoire passée en même temps qu’il construit sa propre destinée.

Michel Quint réussit à nous emmener dans une enquête trépidante qui va crescendo jusqu’à la fin du roman. Dans un premier temps, l’atmosphère de la grande foire du livre est restituée avec brio dans tous ses aspects. Puis le livre bascule dans une enquête personnelle et l’histoire de Florent et de ses proches constituent le point d’orgue. Les liens se tissent peu à peu et, en filigrane, les différentes histoires se mêlent à l’Histoire. Si j’ai eu du mal à entrer dans ce roman ( le début m’a semblé un peu long…) , la suite m’a beaucoup plu. L’écriture est dynamique, rythmée, et l’auteur nous tient en haleine jusqu’à la fin. Les élucidations sont successives et surprenantes jusqu’à la dernière page. Une mention toute spéciale à la galerie de personnages très réussis: des hommes et des femmes excentriques, au passé riche de sens qui s’imbriquent parfaitement dans ce roman.

Challenge organisé par Hérisson 2/7