mercredi 28 septembre 2011

L'énigme de la semaine


Pour la réponse à l'énigme de la semaine passée, c'est par ici

Voici l'énigme proposée cette semaine : Quelle lettre grecque a donné un nom commun français (en rapport avec la géographie )?

Bonne chance et à la semaine prochaine!

Bonne chance et à la semaine prochaine

jeudi 22 septembre 2011

Monsieur Madone de Maïté Bernard


Après être tombée sur les avis enthousiastes de Stéphie, d'Amanda et de Leiloona, je n'ai pas pu résister à la lecture de ce court roman qui les avait séduites.
Et lorsqu'avec Noukette, nous nous sommes rendues compte,que nos lectures étaient proches, on a décidé d'en faire une lecture commune.

L'histoire: Clémentine, une jeune femme reporter, a des avis préconçus sur les différents types d'hommes qu'elle rencontre. Tout cela est mis à mal lorsqu'elle fait la connaissance d' Hugo. Très vite le bonheur, le bien être et la joie d'avoir trouvé la bonne personne. Mais ce ne sera que temporaire: Hugo a un cancer, et se sait condamné: il décide alors de mettre fin à ses jours... Clémentine retourne cinq ans après le suicide de celui qu'elle aimait, dans la famille d'Hugo et dans son ancien appartement. Tout se bouscule entre souffrances, souvenirs et plaisir de revoir ceux qui l'appréciaient et qu'elle appréciait. Clémentine va ensuite se promener avec Nicolas, le frère d'Hugo, qui a aussi beaucoup souffert depuis la disparition brutale de son frère. Ils vont se confier,ils vont se comprendre, ils vont s'écouter pour que le fardeau soit moins lourd à porter et pour se remettre à vivre.

Mon avis: Je viens de relire mon résumé et de me rendre compte qu'il était un peu plombant. Loin de moi cette idée! Ce court roman traite certes, d'un sujet triste mais à travers cette promenade des sentiments, c'est un véritable appel à l'amour et à la vie qui en ressort. C'est généreux, c'est sensible, c'est humain et c'est vraiment un très joli roman que je vous conseille. Plongez vous dans cette écriture et laissez vous bercer par cette narration juste , tout en finesse et en retenue.

Filez lire le billet de mon acolyte du jour, Noukette

mercredi 21 septembre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: L'expression " Ce n'est pas la panacée" a une origine antique. Laquelle?

Bonne chance à tous et à la semaine prochaine

mardi 20 septembre 2011

Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de Katherine Pancol


Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi de Katherine Pancol. J'avais été séduite par Les yeux jaunes des crocodiles, j'avais aimé la valse lente des tortues, c'est donc avec enthousiasme que je me suis lancée dans ce "pavé" : les écureuils de Central Park sont tristes le lundi

L'histoire:La saga continue et nous retrouvons les personnages des romans précédents: Joséphine, Hortense, Shirley, Gary...et tous les autres. Joséphine habite sur Paris, et sa vie n'a rien d'exaltant: elle ne se donne pas le droit de retomber amoureuse, elle peine pour écrire son deuxième roman et ne sait pas trop quel sens elle veut donner à sa vie. Elle est en quête d'elle-même et semble en retrait de sa propre vie. Une étrange découverte va l'aider à se replonger dans l'écriture, une écriture presque cathartique. Sa fille Zoé, découvre les joies de l'adolescence, et Hortense , l'ainée étudie à Londres. Déterminée, sans scrupule, sans morale, elle avance sans se retourner : réussir dans la mode coûte que coûte est son unique objectif ! Pas de sentiment, pas de compassion, elle manipule les gens à sa guise : tous? seul Gary semble avoir une place à part mais la communication entre eux est difficile:je t'aime moi non plus résume leur histoire. Gary , quant à lui , part à la quête de ses origines et se réfugie à New York où il étudie le piano...au grand désarroi de sa mère Shirley, restée à Londres, et malheureuse à l'idée de voir son fils lui échapper. Shirley médite sur sa destinée amoureuse jusqu'à ce qu'elle rencontre un homme sensible et prêt à l'aimer telle qu'elle est [euh...ça fait un peu Bridget ça ;)]. Ajoutons à ces destins , celui d'Alexandre et Philippe installés à Londres et qui vont voir leur vie changer ... Les personnages se croisent, se rencontrent, s'échappent pour parfois mieux se retrouver. Où? A Londres, à New York où les écureuils de Central Park sont tristes le lundi...

Mon avis:J'avais hâte de découvrir la suite de cette saga qui me divertit à chaque fois: ce fut le cas une nouvelle fois mais je demeure un peu déçue: certains passages sont vraiment longs et la fin, qui n'en est pas une, ne m'a pas convaincue. Ce roman se lit facilement; certains personnages sont touchants dans leur réflexion..et j'avais hâte au fur et à mesure de ma lecture de voir comment évoluerait cette peste d'Hortense. Un roman sympa qui offre une galerie de personnages atypiques tous soucieux de découvrir le bonheur...et de le conserver.
[Un bémol : [mode prof de français on] la répétition des sujets dans la narration grgrgr on lutte contre cela au quotidien, et même si le style se veut oralisé, je ne supporte pas " les chiens, ils n'ont jamais..." [mode prof de français off]

vendredi 16 septembre 2011

Léna de Virginie Deloffre

Un grand merci aux Chroniques de la rentrée littéraire pour cette découverte

Nous sommes en Russie dans les dernières années de l’empire soviétique. Dimitri, un scientifique exilé en Sibérie loge chez Varvara, une femme communiste. Ce couple vit au rythme des lettres reçues par Léna, leur nièce adoptive. Elle est partie, il y a déjà quelques années… Elle est mariée à Vassili, pilote dans l’armée de l’air. Léna vit dans une attente perpétuelle des retours de missions : elle ne sait pas quand son mari revient ni quand il part. Elle ne s’intéresse pas à son métier. Elle attend, imperturbable, solitaire, songeuse, immobile. Les départs de son époux la plonge toujours dans un grand désespoir qu’elle partage de manière épistolaire avec Dimitri et Varvara. Ces lettres évoquent la petite fille qu’elle était, et qui « vivait » lorsque Dimitri l’emmenait en expédition dans le grand Nord, mais elles expriment aussi une tristesse de plus en plus intense : Vassia s’éloigne d’elle et cultive un rêve extraordinaire : devenir cosmonaute pour poursuivre la conquête de l’espace initiée par Gagarine. Son nouveau métier lui donne la gloire du voisinage : Léna, elle, ne comprend pas les décisions et les visions du monde de son mari. Malgré ses divergences de vue initiales, Léna va être amenée à réfléchir sur sa propre existence intimement lié à celle de son pays.

Virginie Deloffre nous offre un premier roman fort réussi : on se croit en Russie dès les premières pages .L’atmosphère, le climat, l’âme et tous ses petits détails qui jalonnent les pages jusqu’au point culminant de la fierté du peuple russe lors de la conquête spatiale…tout y est. L’auteure réussit avec brio à nous raconter une histoire individuelle, celle de Léna, sur un fond d’histoire collective, très précis et argumenté. La construction du livre est intéressante : on alterne entre les lettres écrites par Léna (qui nous permettent de découvrir son enfance), et les réactions des deux êtres qu’elle chérit (entre passé et présent). Ce choix dans la construction permet un dévoilement progressif des personnages : Léna se dessinent peu à peu avec finesse, pudeur et retenue. C’est un joli portrait de femme nostalgique, mélancolique, déterminée, et intelligente qui apprend des autres et de ce que lui offre la vie.

Un très joli premier roman aux personnages attachants sur un fond d’histoire saisissant que je vous recommande.

Challenge de Hérisson 3/7

mercredi 14 septembre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: Quelle expression française ayant rapport avec le sommeil fait écho au dieu des songes?

Bonne chance et à la semaine prochaine!

vendredi 9 septembre 2011

Les amants de Francfort de Michel Quint



Les amants de Francfort de Michel Quint : un grand merci aux chroniques de la rentrée littéraire pour ce roman

Un double meurtre en guise de prologue : le ton est donné. S’ensuit une enquête aux multiples rebondissements.

Florent est un jeune éditeur français, marié à une femme qu’il n’aime plus et père d’un garçon, qui se rend, à contre cœur à la Buchmesse de Francfort : il ne voulait pas se rendre en Allemagne depuis que son père s’y était fait tuer dans des circonstances un peu obscures. Loin de se douter de ce qu’il attend, il descend dans un palace très prisé où tout éditeur qui se respecte doit se montrer. Florent se plonge dans cet univers étrange entre réceptions et cocktails. Les rencontres en tout genre ne tardent pas à arriver…L’une d’elles va changer sa vie. Léna est une femme de pouvoir dans une maison d’édition, impulsive, extravertie et déterminée …elle prend le « dessus » sur Florent et semble l’attirer sur une voie dont les enjeux le dépassent. Le jeune homme va voir sa vie bouleversée : sa femme lui apprend sa maladie, Léna ne veut plus le voir pendant un an….et il commence à mener une enquête pour éclaircir son passé, et celui de sa famille…Ses découvertes vont se révéler surprenantes… Sur fond de lutte politique (bande à Baader ;RAF), et de réseaux d’influence , Florent reconstruit l’histoire passée en même temps qu’il construit sa propre destinée.

Michel Quint réussit à nous emmener dans une enquête trépidante qui va crescendo jusqu’à la fin du roman. Dans un premier temps, l’atmosphère de la grande foire du livre est restituée avec brio dans tous ses aspects. Puis le livre bascule dans une enquête personnelle et l’histoire de Florent et de ses proches constituent le point d’orgue. Les liens se tissent peu à peu et, en filigrane, les différentes histoires se mêlent à l’Histoire. Si j’ai eu du mal à entrer dans ce roman ( le début m’a semblé un peu long…) , la suite m’a beaucoup plu. L’écriture est dynamique, rythmée, et l’auteur nous tient en haleine jusqu’à la fin. Les élucidations sont successives et surprenantes jusqu’à la dernière page. Une mention toute spéciale à la galerie de personnages très réussis: des hommes et des femmes excentriques, au passé riche de sens qui s’imbriquent parfaitement dans ce roman.

Challenge organisé par Hérisson 2/7

mercredi 7 septembre 2011

L'énigme de la semaine


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Voici l'énigme proposée cette semaine: quelle expression latine est utilisée en français pour dire que que quelqu'un n'est pas le bienvenu à un endroit précis?

Bonne chance et à la semaine prochaine

dimanche 4 septembre 2011

Jeanne et Marguerite de Valérie Péronnet



Jeanne et Marguerite de Valérie Péronnet, découvert grâce aux Chroniques de la rentrée littéraire, merci !

Deux femmes, Jeanne et Marguerite ; deux époques au début et à la fin du XX/ début XXI ; un sentiment universel comme trait d’union de ces deux femmes : l’amour.

On suit alternativement l’histoire de Marguerite et celle de Jeanne. Marguerite, surnommée Guita, a une enfance difficile : emplie de rêves, elle doit s’occuper de son petit frère à la maison. Lorsqu’elle rencontre Eugène sur la plage, entourés de quelques amis, c’est la révélation : ce sera l’homme de sa vie. Avec pudeur et délicatesse, en suivant les mœurs de l’époque, une belle histoire se noue : il est loin, elle lui écrit et leur amour ne cesse de grandir. Ils se fiancent, ils se marient, ils ont un enfant, puis deux… mais il est loin, trop loin et le manque s’accentue de jour en jour, surtout lorsque les nouvelles se font plus rares.

Jeanne rencontre un homme derrière son ordinateur : elle ne connaît rien de lui, mais une intimité se crée rapidement entre eux. L’écran et la virtualité permettent ainsi le dévoilement de la personnalité intime sans se mettre en danger. Et puis, ils franchissent le pas, et se rencontrent, dans le noir d’abord. Une histoire passionnée nait, mais elle est irrégulière :il vient, repart, et ne peut dévoiler sa vie. Jeanne vit aux rythmes de ses retrouvailles féériques, des appels téléphoniques coupés, et de cette attente …attendre ses pas dans les escaliers. Mais il doit toujours repartir…dans des pays en guerre.

Voilà un joli premier roman que j’ai lu d’une traite. Derrière la souffrance de ces deux femmes, et leurs attentes, on se questionne sur ces éléments de la vie qui décident pour nous de nos vies : la guerre en est un triste exemple. Valérie Péronnet a une écriture qui évoque avec précision l’intime et l’universel. Les sentiments sont évoqués tantôt avec pudeur, tantôt avec violence selon les étapes des différentes histoires. Toute la palette des sentiments est présente : de l’excitation et de l’enthousiasme au début d’une histoire, à la découverte du manque. Tout sonne juste, et l’on a envie de protéger ces deux femmes, qui aiment d’un amour absolu. La souffrance et le manque restent animés par l’espoir :celui d’une lettre, d’un coup de téléphone, d’un retour. Même si le principe du double récit est devenu habituel, il prend ici tout son sens et j’ai trouvé que les dernières pages apportent un poids supplémentaire à ce premier roman fort réussi.

Challenge de la rentrée littéraire 1/7 Chez Hérisson