Le choeur des tristes d'Olivier Jacquemond, Mercure de France
L'histoire: Maxence a 32 ans lorsqu'il rencontre Julie à Paris, une jeune étudiante. Lui a déjà beaucoup vécu, elle découvre l'amour au contact de cet homme. Ils sont indépendants mais prennent plaisir à se voir et à discuter : art, expo... Jusqu'au jour où Julie, en toute innocence propose à Maxence un week end à Berlin pour voir une exposition. Et là, la réaction de Maxence est immédiate: il ira à Berlin mais seul...Quelques années plus tôt en effet, il a suivi à Berlin un photographe aux étranges pratiques: cette période fut tourmentée, torturée et Maxence en ressent une grande souffrance: il voudrait faire table rase de ce passé qui la détruit... Il retourne solitaire sur les traces de son passé. Parviendra-t-il à se réconcilier avec lui-même?
Mon avis: Une lecture en demi-teinte. Le début m'a pas mal plu : les prémices de cette histoire d'amour avec différence d'âge et de vécu. La grosse deuxième partie du roman retrace le passé tumultueux de Maxence, sa quête d'identité et sa vision "présente" de sa vie passée. Des lieux de Berlin, des personnes, des tableaux lui rappellent son passé avec ses moments douloureux et semble-t-il, difficiles à assumer. On a complètement oublié Julie. Certes, ce voyage est nécessaire pour Maxence afin qu'il accepte le présent, mais son cheminement nous est narré comme une deuxième histoire. Le personnage de Maxence est décrit finement, dans toute sa complexité: on ressent son mal-être, sa gène et ses angoisses. Un livre qui fait réfléchir sur la construction d'une identité, d'une vie : s'accepter pour aimer l'autre...
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